Il s'agit là, de la première partie d'une exposition plus importante, programmée pour août prochain. Au-delà du parti-pris esthétique, Patrick Louembet a voulu opérer une rétrospective depuis l'indépendance gabonaise à nos jours. Une trentaine d'oeuvres évoqueront ces épisodes majeurs. Le travail est effectué. Ne manque plus que le choix d'un endroit adapté à cet accrochage.
Dans les salons de l'hôtel, une dizaine de tableaux sont donc exposés. Gouaches et acryliques, fortement chargées au plan symbolique, ces peintures donnent une place centrale à notre imaginaire populaire. On remarquera, entre autres, les tableaux “ Eyangayanga” (la liberté en galoa) qui figure une femme radieuse tenant deux corbeilles sur lesquelles sont posées deux colombes ; “ Eningo” (le déluge) qui présente une femme assise dans une pirogue chargée d'eau et protégeant son enfant ; “ Le chant de l'abondance” qui montre un joueur de harpe-cithare, entouré de femmes-poissons joyeuses. En attendant août prochain, une expo à ne pas manquer. Dernières heures.
OTEMBE-NGUEMA
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon