POUR prévenir d’éventuels mouvements d'humeur des élèves comme cela a été le cas lundi à Libreville et dans certaines localités de l'intérieur du pays, et surtout mettre un terme aux nombreuses supputations au sujet des nouveaux critères d'attribution des bourses dans le secondaire, la Primature a pris un arrêté 001/PM le 8 janvier 2024 fixant désormais de façon claire et légale les modalités d'attribution de ladite allocation d'étude en République gabonaise.
Ledit texte stipule, en effet, en son article 3 que "l'allocation d'étude est versée à l'élève remplissant les critères suivant : être de nationalité gabonaise, être admis, orienté ou transféré officiellement dans un établissement d'enseignement secondaire du Gabon, être assidu et avoir une bonne conduite, avoir obtenu une moyenne trimestrielle supérieure ou égale à 12/20 au premier cycle et de 11/20 au second cycle ". En clair, l'ambition affirmée par les autorités de la Transition à travers cette décision s'inscrit selon la ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, "dans le cadre d'une politique globale d'amélioration du système éducatif de notre pays". Laquelle se décline selon elle, en trois principaux points.
À savoir : le renforcement du personnel enseignant traduit par la mise à disposition de 1 200 postes budgétaires, la réalisation des investissements infrastructurant par la réhabilitation et la construction des équipements des écoles et des salles de classe, et l'incitation à la performance scolaire par le rétablissement dans le secondaire des bourses selon des critères fixés par un arrêté. Pour la Porte-parole du gouvernement, la vision du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, est de faire du système éducatif national un pôle d’excellence. Lequel ne saurait alors encourager la jeunesse gabonaise à se satisfaire des résultats scolaires a minima. D’autant plus que les actions posées en seulement 4 mois par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) visent à combler, sur le long terme, les difficultés inhérentes au système éducatif actuel.
Sveltana NTSAME NDONG
Libreville/GABON