Depuis 2015, les sportifs gabonais de haut niveau ne percevaient plus leurs subventions annuelles. Quatre disciplines sportives étaient concernées : le judo, le taekwondo, le tennis et l'athlétisme.
Ainsi, Sarah Mazouz, Anthony Obame, Urgence-Maria Mouhega, Célestin Avomo Ella et Manuela Nyonda ont vécu et se sont entraînés à l'étranger avec les moyens du bord. Que ce fut difficile !
Mais cette triste situation fait désormais partie du passé. Ces athlètes, éligibles aux subventions de l’État, du fait de leurs résultats, ont recommencé à percevoir leurs allocations.
" Depuis quatre ans, les subventions des sportifs gabonais de haut niveau n'étaient plus versées à ces derniers. Mais en août dernier, le nouveau ministre des Sports a commencé à payer une partie de cette dette. Et cela s'est fait dans la foulée des Jeux africains de Rabat. Dans la foulée des JO de Tokyo, une autre partie sera reversée dans la période des Jeux olympiques. Tout cela marque toute la volonté des autorités sportives de notre pays d'accompagner nos meilleurs sportifs. Un accent particulier sera mis au niveau des compétitions domestiques", nous a confié un haut responsable du ministère des Sports.
Selon ce dernier, une autre athlète figure désormais sur cette liste très fermée. Il s'agit de la judoka Karene Agono Wora , ancienne médaillée d'or lors des derniers Jeux africains . Ainsi, le CSU offre à d'autres compatriotes l'opportunité, pour les plus talentueux, de bénéficier de cette subvention de l'État.
Willy NDONG
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