C’est sur une grosse désillusion, un sentiment de gâchis, que l’Algérie a prématurément quitté la Can 2017. Annoncés parmi les favoris, les Fennecs ont échoué. Ce qui n'a pas été le cas pour le Sénégal et la Tunisie qui tiennent leur rang.
Après avoir raté son entame de la compétition en concédant un match nul face au Zimbabwe (2 – 2), la sélection algérienne aura joué de malchance. George Leekens avait choisi de se priver de Sofiane Feghouli et Carl Medjani. Il ne pouvait prévoir la perte sur blessure de Raïs M’Bolhi et Hilal Soudani, deux autres cadres du groupe. Il verra ses troupes s’incliner devant la Tunisie (1- 2) dans le match décisif, et enfin partager les points (2 – 2) avec l’équipe B d’un Sénégal déjà qualifié. Sur ce bilan famélique, l'Algérie inspire une profonde déception. Ses supporters l'ont fait savoir, et la démission, hier, du coach, confirme ce sentiment.
A l'inverse, pour les Lions de la Teranga, le contrat est rempli. Ils ont assumé leur statut et aisément composté leur ticket pour les quarts de finale. Deux victoires identiques (2 – 0) contre la Tunisie et le Zimbabwe ont permis aux Sénégalais de mettre fin à une disette de onze ans et cinq échecs consécutifs au premier tour de la Can. Un retour en pleine lumière, salué par tous. Aliou Cissé, l'entraîneur, semble avoir fait les bons choix.
James Angelo Loundou
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