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Politique

CEEAC : une organisation revêtue de ses nouveaux atours

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Mission réussie pour le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des États d'Afrique centrale, (CEEAC). En témoigne, le passage, "haut la main", du secrétariat général à la nouvelle Commission de la CEEAC. Un quitus octroyé par les chefs d'État et de gouvernement réunis jeudi, par visioconférence. La tenue à distance inédite (Ndlr : la première du genre en 37 ans d'existence de l'organisation), de cette 17e session ordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC, s'explique par des restrictions imposées par le "tueur invisible", le nouveau coronavirus.

Une rencontre de haut vol à laquelle ont pris part Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Equatoriale, Idriss Deby Itno du Tchad, Paul Kagame du Rwanda, Denis Sassou NGuesso du Congo, Faustin Archange Touadera de la Centrafrique, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l'Angola, Evaristo do Espirito Santo Carvalho de Sao Tomé et Principe, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République Démocratique du Congo (RDC), Chief Dr Dion Ngute, Premier ministre camerounais, Albert Shingiro, ministre des Affaires étrangères du Burundi et d'autres personnalités de marque.

Avant son discours inaugural, le président en exercice a fait observer une minute de silence en mémoire de l'ancien président burundais, Pierre Nkurunziza, décédé le 8 juin dernier. Occasion pour Ali Bongo Ondimba de se féliciter de l'aboutissement de la réforme institutionnelle. "Comme vous le savez, c'est le 25 mai 2015, à N'Djamena au Tchad, que la décision de procéder à la réforme institutionnelle de la CEEAC a été prise, me confiant la mission de conduire ladite réforme, en vue de rendre notre communauté plus efficiente pour relever les défis pour lesquels elle a été créée, notamment ceux relatifs à l'intégration régionale et au développement", a soutenu le président en exercice de la CEEAC.

Actualité oblige, le premier magistrat gabonais n'a pas manqué d'exhorter ses pairs à faire bloc contre le Covid-19. "La crise sanitaire actuelle a malheureusement contribué à amplifier les défis politiques, sécuritaires et socio-économiques de nos États. Nous nous devons toutefois de garder l'espoir que les institutions et organes communautaires en instance d'être mis en place – conformément au Traité révisé – apporteront à nos États et nos populations, tout l'appui nécessaire en vue d'y faire face", a-t-il souligné.



Yannick Franz IGOHO



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