L'ANNONCE du vote de samedi a créé une certaine forme de psychose dans les différents foyers de la capitale. Tous les magasins et marchés de Libreville ont littéralement été pris d'assaut par les populations, inquiètes d'éventuels débordements post-électoraux.
Mbolo, Géant CKdo, San Gel, Prix-Import, marché de Mont-Bouët, Nkembo, Nzeng-Ayong, Marché bananes..., toutes ces surfaces commerciales étaient noir de monde. Au bonheur... des commerçants.
« On se demande si c'est la fin du Gabon ou c'est juste la peur des élections (les résultats de l'élection présidentielle, ndlr) . On est même étonné de voir que, depuis 6 heures du matin, il y a du monde. Nos travailleurs ne cessent de sortir la marchandise depuis le matin pour ranger, vu que les clients la prennent au fur et à mesure. D'habitude, on commande 400 cartons de vivres frais pour la fin du mois. Et là, il n'y a plus rien en une seule journée », s'est réjoui Mohamed, responsable d'une supérette de la place.
Dans certains magasins, on enregistrait que des commandes de cartons de vivres frais. Celui qui n'avait rien acheté était à 3 cartons de nourriture et 10 au maximum, sans oublier les sacs de riz, parfumé ou non, des boîtes de conserves, tomates, etc.
F.A.
Retournez à la rubrique Gabon économie Gabon
random pub
Articles associés
Les autorités de la Transition ont hérité du régime déchu d’une situation économique extrêmement fragile marquée par une dette abyssale qui représente aujourd’hui près de 70 % du PIB du pays.
Alors que les traditionnels organismes de financement internationaux ferment leurs vannes au Gabon en raison des incertitudes liées à la période de transition, comment trouver les moyens pour lance
Dans une lettre parvenue à notre Rédaction, la société britannique Aggreko, partenaire stratégique de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), vient d’annoncer qu’elle procédera au rétablisse
La plateforme Digitax tient déjà toutes ses promesses. En à peine 3 mois, elle vient d’enregistrer 258 milliards de francs de recettes fiscales.
La crise dans le secteur pétrolier, née des incompréhensions entre les responsables des entreprises et les employés, alimentés par les syndicats, dont l’Organisation nationale des employés du pétro
Après l’échec de plusieurs structures devant permettre l’accompagnement et l’éclosion financière des PME/MPI, les autorités de la Transition ont réfléchi à un nouveau modèle plus efficace et plus i
