L'exploitation de l'uranium dans la localité de Mounana (province du Haut-Ogooué) n'aurait aucune conséquence sur la santé des employés. C'est ce que révèle le rapport d'étude d'impact menée par la Compagnie des Mines d'Uranium de Franceville (Comuf).
Son directeur général, Gilles Recoche, a présenté mercredi passé le rapport de cette étude au ministre des Mines, Gilles Nembe. Il était question de comparer l'étude que la compagnie a réalisée dans son exploitation au Niger à celle faite au Gabon.
Ainsi, les résultats n’ont relevé aucun problème sur la santé des travailleurs, selon ledit rapport. Par contre, des pathologies courantes ont été décelées. Celles-ci ont été traitées par les canaux hospitaliers traditionnels.
Par ailleurs, s'agissant de la RSE, Gilles Recoche a expliqué que ses équipes sont actuellement sur le terrain pour réaliser des études et analyses qui se traduiront par la rédaction de rapports, lesquels devront démontrer la bonne qualité du réaménagement de son site d'exploitation, notamment sur le plan environnemental.
Le patron de la Comuf a fait aussi savoir que sa société a réalisé le renouvellement de toutes les infrastructures sportives et la mise en place d'un studio d'enregistrement destiné aux jeunes, car elle met un point d'honneur à rester quotidiennement au plus près des populations.
Pour sa part, le membre du gouvernement a indiqué qu'il accorde une importance particulière à la problématique de la santé des anciens travailleurs de la Comuf et à une juste compensation en cas de préjudice. À cela s'ajoute un alignement comparable au traitement réservé aux populations impactées dans d'autres pays ayant subi des dommages similaires.
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon