La plate-forme du Front uni des jeunes de l'opposition (FUJO) a animé une conférence de presse, le week-end écoulé, à la Chambre de Commerce de Libreville. Occasion pour ses membres d'inviter la classe politique gabonaise à plus de sérénité face aux dérives que connaît le pays actuellement.
Le porte-parole du FUJO, Pacceli Bikoro, a présenté un tableau sombre du pays depuis plus de trois ans. Depuis cette période a-t-il déclaré, « le climat politique au Gabon est marqué par de multiples appels à la violence, à la division et au rejet systématique de l'autre. Jamais la haine n'avait atteint des proportions aussi inquiétantes. Les récents événements post-électoraux en sont une parfaite illustration et les conséquences sont connues de tous, à savoir pertes en vies humaines, destructions de biens privés et publics ».
C'est fort de ce constat que les membres du FUJO ont pris la résolution de se démarquer de la classe politique, en prenant leurs responsabilités pour jouer leur partition pour l'édification d'un Gabon stable et prospère. Toutefois, le FUJO refuse de céder à la peur, laquelle consiste à fermer les yeux, la bouche et les oreilles lorsque ça ne va pas aussi bien dans l'opposition qu'au sein du pouvoir en place. Pour ces derniers, leur objectif reste l'intérêt supérieur du pays.
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