En sa qualité de présidente de l'organisation non gouvernementale (ONG) Échos du Gabon, Éliane Frida Mindoungani a, lors d'un point de presse mardi dernier, à Nzeng-Ayong, interpellé le parlement à adopter des lois afin de protéger l'Homme dans le conflit qui l'oppose à la faune.
"Monsieur le président de la République Ali Bongo Ondimba, président en exercice du Comité des chefs d’États africains sur les changements climatiques (C.A.H.O.S.C ), est reconnu comme leader en Afrique et à travers le monde, pour la protection de l’environnement. Mais il s’avère (...) que le gouvernement, les organismes nationaux et internationaux ont mis la protection de l’animal en avant, et celle de l’homme en arrière-plan. C’est pourquoi, nous interpellons l’État gabonais, les organismes nationaux et internationaux, l’Assemblée nationale et le Sénat, à prendre des lois pour la protection de l’homme dans le conflit homme-Faune", a-t-elle plaidé.La présidente d'Échos du Gabon a rappelé que les populations sont régulièrement victimes des pachydermes qui dévastent les plantations, du fait de la perturbation du corridor emprunté par les animaux due à l'activité des sociétés forestières, minières et pétrolières.
Abel EYEGHE EKORE
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