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Provinces

Conflit Homme-Faune: les victimes de Franceville passent à la caisse

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Les populations dont les plantations ont été dévastées par les pachydermes, dans le Haut-Ogooué ont perçu jeudi 25 mai 2023, les bons de caisse relevant de l’aide du chef de l’Etat aux victimes du conflit homme-éléphant.

Le payement au trésor public a été effectif depuis la matinée et chaque victime a perçu une somme de deux cent cinquante mille francs cfa (250 000frs). Le Gouverneur de la province, Jaques Denis Tsanga, a procédé à la remise symbolique des premiers bons de caisse aux ayants droit, en présence du colonel Philippe Ongouli, directeur technique au ministère des eaux et forêts, qui a conduit la supervision des remises dans le Haut-Ogooué, où il était assisté du directeur provincial des eaux et forêts, Guy Serge Boudiala Boungou. Sur l’étendue de la province, c’est au total mille deux cent-trente titres qui sont payés par le trésor provincial.

De l’avis des bénéficiaires l’initiative est louable mais le montant ne vaut pas le coût des pertes. «Ma première plantation située à Onkoua a été dévastée par les éléphants en 2016. Elle faisait 1,5 hectare de superficie. La deuxième c’est en 2022, elle valait 500 hectares de cultures variées, manioc, banane, igname, etc. Ce que nous déplorons aujourd’hui, c’est que l’éléphant n’a pas quitté le village. Pas plus tard qu’avant-hier, il a cassé la barrière qui a été mise et dévasté encore une plantation. Actuellement nous vivons du riz, du foufou, il n’ya plus de banane… », Soupire Georges Oyina. « Je sors du trésor j’ai perçu les 250 000frs. J’avais perdu un hectare de champ d’arachide situé à Boumango, en 2022. Je travaillais avec 12 personnes et j’ai beaucoup perdu. Je vais devoir encore me ravitailler en semences" renchérit Claverte Opiba.

Pour les responsables des eaux et forêts, le nettoyage autour des barrières et clotures électriques ne peuvent être efficaces que si l'herbe est nettoyé. Car si elles sont en herbées, l’électricité perd son efficacité. Une soixantaine de barrières électriques sont déjà implantées dans la province, et l’opération effectuée par l’ONG Space for gants se poursuit.

 

N.O

C'est Franceville/Gabon

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