CASIMIR Oye Mba, l'un des vice-présidents de l'Union nationale (UN), un parti politique de l'opposition, et l'un des soutiens de Jean Ping lors de l'élection présidentielle du 27 août 2016, a animé une conférence de presse, dimanche dernier au quartier général (QG) de son champion sis dans le premier arrondissement de Libreville. Cet échange avec la presse portait essentiellement sur l'interview que vient d'accorder à l'hebdomadaire "Jeune Afrique", dans sa version électronique, le président de la Cour constitutionnelle, Mme Marie-Madeleine Mborantsuo. Entretien dans lequel elle évoque, entre autres sujets, la dernier scrutin présidentiel, ainsi que le contentieux électoral porté à l'examen de son institution.
Toute chose que Casimir Oye Mba déplore et condamne avec force. Il relève en effet "qu'il n'est pas usuel que des responsables de ce type d'organisme s'épanchent dans la presse, surtout dans une période aussi sensible que celle que nous vivons" actuellement.
Casimir Oye Mba estime qu'à la lecture de l'interview évoquée ci-dessus, "on découvre que, non satisfaite de s'épancher publiquement sur les tenants et aboutissants du contentieux électoral soumis au jugement de la juridiction qu'elle préside, la présidente de la Cour constitutionnelle fait siens la thèse et les arguments du candidat du pouvoir".
O'. N. & C. O.
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