Les multiples sorties auxquelles se livrent les autorités administratives jouant un rôle de premier plan dans la lutte contre la propagation du Covid-19, ressemblent au fil du temps à une chanson dont l'air est connu d'avance par les populations du Grand Libreville et de l'arrière-pays. Lesquelles foulent au pied l'observation des gestes barrières. D'où l'inquiétante exprimée face à la montée des chiffres ces derniers jours.
En effet, tant que les multiples mises en garde et autres rappels à l'ordre du Copil et du ministère de l'Intérieur ne seront pas suivis de sanctions effectives, il sera difficile de se projeter vers une plausible maîtrise de cette crise sanitaire. Et de voir donc reculer la fréquence des contaminations. Aussi les pouvoirs publics doivent-ils désormais passer la vitesse supérieure, en brandissant le bâton sans aucun scrupule. D'autant que cela fait trois mois que les messages de sensibilisation inondent les espaces publics et privés.
Si le ministère de l'Intérieur reconnaît que tout refus de se soumettre à l'observation des mesures édictées constitue un "délit de la mise en danger de la vie d'autrui", il ne reste plus à cette administration qu'à faire montre de sévérité. Histoire de décourager les écarts de conduite préjudiciables.
Que les transgresseurs des exigences visant à briser la chaîne de contamination de cette pandémie soient frappés d’amendes. Comme annoncé par le ministre de l’Intérieur dans sa communication du 2 mai dernier. Car, ce sont davantage les actes et non les discours qui permettront d'atteindre les objectifs escomptés.
Styve Claudel ONDO MINKO
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