Depuis vendredi dernier, les yeux des Gabonais sont rivés sur le Premier minsitre, Julien Nkoghe Bekale, et ses collaborateurs. Normal, le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, a annoncé une batterie de mesures visant d'une part à faciliter la période de confinement, pour l'heure encore partiel mais qui risque de devenir total, et d'autre part tenter de compenser les pertes économiques engendrées par cet ennemi invisible dénommé coronavirus.
"J'ai instruit le Premier ministre, chef du gouvernement, de rendre publiques toutes les mesures que j'ai arrêtées dans les meilleurs délais. Celles-ci, que j'estime être salutaires pour vous, auront un impact significatif sur votre quotidien. Elles nous permettront de satisfaire vos besoins prioritaires : la santé, l'emploi, l'eau, l'électricité, le logement, les transports", a clairement déclaré le premier magistrat gabonais. Une tâche, mieux, une mission loin d'être une sinécure pour le gouvernement. Partout, les Gabonais attendent impatiemment l'application desdites mesures. D'autant que la pandémie a créé au fil du temps, comme il fallait s'y attendre, une peur-psychose dans la population.Ainsi de nombreux foyers continuent de se préparer à un inévitable confinement total. Une manière de prendre ses dispositions après le dernier discours à la Nation du président de la République.
Une patate chaude refilée au gouvernement. Lequel gouvernement a obligation de résultats au nom de la sacralité de la parole présidentielle. Il lui reste désormais à mettre en musique, et ce immédiatement, les décisions du chef de l'Etat.
Yannick Franz IGOHO
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