Alors que le porte-parole du Copil Covid-19, Guy-Patrick Obiang Ndong, annonce que le masque est " à porter systématiquement pour limiter la propagation du Covid-19", le dimanche 12 avril passé, le tableau décrivant la situation épidémiologique du Gabon inquiète. Surtout pour une population de près de deux millions d'habitants.
Plus de six cents personnes dépistées, cinquante-sept testées positives au Covid-19 jusqu'au dimanche 12 avril passé, un décès, un guéri qui pourrait être rejoint par deux autres patients, une majorité de malades qui a un âge compris entre 30 et 49 ans, cinq enfants enregistrés dont l’âge varie entre 2 et 11 ans, etc., voilà ce qu'on pourrait retenir.
Sauf que deux réalités semblent échapper au public. La première est que le Covid-19 est sorti de Libreville. Si la capitale a été le premier foyer, Bitam a été la seconde zone touchée. Dès le 2 avril dernier, cette ville a enregistré son premier cas. Avant deux autres les jours suivants. Si le mode de contamination provenait de cas importés (comme les trois de Bitam), les premières contaminations communautaires ont été signalées le 30 mars passé.
Jusque-là, tout restait confiné à Libreville. Jusqu'à ce que la plus grosse suspicion liée au Covid-19 soit signalée hors de cet espace. En effet, a annoncé dimanche le porte-parole, "dans le Haut-Ogooué, vingt-six personnes ont été mises en quarantaine. Il s’agit d’un contact d’un sujet positif au Covid-19, qui a voyagé à Franceville et de 25 contacts de ce dernier. Tous sont actuellement en quarantaine à l’hôtel Leconi Palace de Franceville, réquisitionné à cet effet".
Serge A. MOUSSADJI
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