Mesures fiscales, gestion de la dette intérieure, mécanismes d'incitation au partenariat public-privé... Comment redonner la hargne d'investir au patronat, pour l'instant attentif aux incitations gouvernementales devant relancer l'économie nationale ?
LORS de son discours à la Nation, le 31 décembre 2017, le président de la République, citant les pertes d'emplois dans l'industrie pétrolière, locomotive du secteur privé, a donné un aperçu des impacts de la morosité économique sur l'emploi. Avant d'ajouter que la conjoncture du moment n'est pas une fatalité, et que l'espoir d'une sortie de crise demeure. Naturellement, la solution ne tombera pas du ciel. Il faut tonifier le secteur productif.
La complexité vient de ce que le tissu productif est frappé de plein fouet par la turbulence économique, suite à la contre-performance du secteur pétrolier. Les ministres délégués à l'Economie et au Budget sont d'ailleurs allés ausculter la situation à Port-Gentil, capitale économique, où de nombreux travailleurs ont perdu leurs emplois.
Lors du dernier Conseil de ministres, le gouvernement a évalué les premières actions prioritaires des 100 jours, dont certaines constituent l'ossature de la feuille de route de relance de l'économie, en toilettage. Seulement, les opérateurs veulent des éléments palpables pour asseoir leurs décisions annuelles pour 2017.
Innocent M'BADOUMA
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