La Croix-Rouge gabonaise (CRG) œuvre jusque-là sans relâche aux côtés des autorités du pays pour assurer des opérations de secourisme et de suivi psychologique, ainsi que médical des familles et des victimes de ce drame. Et pour être plus efficaces dans leur mission, un numéro vert a même été mis à disposition des familles afin de les suivre à distance. Hier, 6 jours après cette catastrophe, lors de notre passage sur le lieu de recueillement des familles au Port Môle, nous avons trouvé un dispositif de la CRG toujours en place, comme au premier jour. Avec notamment des agents postés à chaque recoin de la zone de recueillement. Nous avons également pu relever un travail en synergie avec le dispositif mis en place par le gouvernement.
Un véritable engagement humanitaire qui, selon la présidente nationale de la CRG, Véronique Tsakoura, correspond au rôle et missions même de cet organisme. Lesquels visent à atténuer les souffrances des personnes vulnérables en temps de paix comme en temps de guerre. C'est pourquoi, a-t-elle souligné, d'un ton déterminé, une fois la catastrophe signalée, " nous avons mis en place notre dispositif qui est constitué de psychologues, de groupes d'assainissement eau, hygiène, de soins infirmiers etc. Nos équipes se relaient nuit et jour sur le terrain. La douleur est là, on ne sait pas à quel moment elle va s'estomper. Notre rôle est donc d'accompagner les équipes jusqu'au bout. Nous sommes là et continuerons de travailler jusqu'à ce que tout soit terminé " .
Sveltana NTSAME NDONG
Libreville /Gabon
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