En 2018, la Fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy) avait sollicité l'Union cycliste internationale (UCI) pour l'aider à redéfinir une politique publique du cyclisme gabonais. L'objectif de cette démarche était tout naturellement de développer la petite reine dans notre pays. En définitive, rendre plus performants les coureurs gabonais à l'international.
Et pour donner corps à ce projet, l'UCI a dépêché à Libreville, en février 2019, l'expert français Vincent Jacquet. Ce dernier, lors de la rencontre avec le ministre des Sports de l'époque, Alain-Claude Bilie-By-Nze, avait insisté sur la nécessité de suivre à la lettre "la recette" concoctée par les autorités gabonaises et les experts de l'UCI, pour sortir le cyclisme gabonais de la léthargie.
"Vous avez sollicité l'accompagnement de l'UCI pour redéfinir ensemble une politique publique du cyclisme gabonais, afin que votre pays brille de nouveau sur la petite reine. Il faut juste avoir une recette à suivre à la lettre. Car, mon projet, qui va être soumis au président de l'UCI, nécessitera un rapport contractualisé qui va permettre à chacun des acteurs du monde du cyclisme et à votre administration d'établir des règles de fonctionnement. C'est-à-dire une convention pluriannuelle d'objectifs et de moyens", avait précisé l'expert français.
Le président de la Fégacy, Maurice-Nazaire Embinga, qui avait également assisté à cette réunion, s'était réjoui de ces orientations de l'envoyé de l'UCI, tout en promettant de les mettre en application.
Un an plus tard, rien n'a visiblement bougé. Les résolutions, comme d'habitude, ont tout simplement été rangées dans le placard. Pis, la descente aux enfers de la petite reine dans notre pays s'est accélérée.
Willy NDONG
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