Qu'attend encore le gouvernement après que le président de la République a annoncé une opération imminente de dépistage massif des éventuels porteurs anonymes du germe du Covid-19 ? L'opinion nationale pensait que l'équipe de Nkoghe Bekale allait faire abstraction de son repos dominical pour plancher sur la question. Quatre jours après le discours du chef de l'Etat, la communauté nationale a toujours les yeux rivés sur ce pan de l'Exécutif.
Lors de son discours à la Nation, le vendredi 3 mars 2020, après recommandations du conseil scientifique, le président de la République a décidé de mettre en place un dépistage massif. Ce dépistage se fera à travers 60 centres de tests, sur l'ensemble du territoire national. L'annonce présidentielle fait état de "la gratuité des tests dans les structures publiques à une date qui sera arrêtée par le gouvernement".
Le gouvernement est donc attendu pour donner la date de ce dépistage massif et désigner les 60 centres identifiés pour abriter ces tests. Faut-il rappeler que, sur cette question d'urgence de santé publique, chaque seconde compte ? Le gouvernement n'a pas le temps de prendre son temps. On l'a vu sous d'autres cieux où la pandémie du Covid-19 fait des ravages : la lutte contre la propagation du virus est une bataille qui se gagne en prenant des décisions promptes.
A la suite du discours du chef de l'Etat, l'opinion attend du ministre de la Santé qu'il communique sur la nature desdits tests. On sait que le chef de l'Etat a commandé 200 000 tests rapides. Mais peu d'informations ont filtré sur la nature desdits tests : sérologique, nasal par goupillons ou par prelèvements sur le palais ?
Innocent M'BADOUMA
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