C'est sous le thème de la lutte contre le Covid-19 dans le respect de l'État de droit qu'a été célébrée, samedi 30 mai, la Journée nationale des droits de l'Homme. Autrement dit, une commémoration en phase avec l'actualité de la crise sanitaire qui la focalise toutes les attentions.
Le 30 mai 1846, sur les côtes gabonaises, plus de 200 esclaves, en provenance de Loango, à bord du bateau brésilien " Elézia " par la corvette à vapeur le " Pénélope ", recouvraient leur liberté. Inscrit dans les annales gabonaises pour son intérêt hautement humanitaire, cet événement historique qui a eu un retentissement quasi universel, est désormais commémoré au Gabon chaque 30 mai. Ce, depuis l'institution, le 15 janvier 2007, par le décret n° 000103/PR/MDHLCCLEI, de la Journée nationale des droits de l'Homme (JNDH).
C'est sous le thème de "la lutte contre le Covid-19 dans le respect de l'État de droit et de la dignité de la personne", que cette célébration a été placée cette année, pour être en phase avec l'actualité de la crise sanitaire qui plombe le monde depuis plusieurs mois. L'allocution circonstancielle de la ministre de la Justice, garde des Sceaux (lue par le secrétaire général de la Chancellerie, François Mangari), a mis en exergue toute l'attention que le gouvernement de la République consacre au respect des droits de l'Homme.
"Aussi le peuple gabonais affirme-t-il solennellement son attachement aux droits de l'Homme et libertés fondamentales tels qu'ils résultent de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1 789 et de la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948", a indiqué M. Mangari.
E. NDONG-ASSEKO
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