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Économie

Eau et Electricité : Alain-Claude Bilie-By-Nze interpelle la SEEG

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LA récurrence des délestages dans certaines villes de l'intérieur du pays dont Mouila, Lambaréné Oyem et l'état des installations de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) à Lambaréné après l'inondation récemment survenue dans cette localité étaient au centre des échanges entre la direction de la SEEG et le vice-premier ministre en charge de l'Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Mardi à son cabinet, le membre du gouvernement a voulu entendre les responsables de cette entreprise sur ces différentes questions. Et surtout savoir les solutions définies pour résoudre les problèmes. Le vice-premier ministre a également mis sur la table le problème de la vente illicite de l'eau aux populations.

Ce dernier a rappelé que l'Etat avait concédé à la SEEG la vente de l'eau. Or un commerce parallèle prend de l'ampleur, alors que le nouveau Code de l'eau qui consacre la libéralisation de la production et du commerce du précieux liquide n'a pas encore été amendé au parlement.

En effet, face à la difficulté dans l’approvisionnement en eau potable dans les différents quartiers de la capitale par la SEEG, le commerce ou la livraison d’eau à domicile par des petits opérateurs privés, en majorité des ouest-africains, s'est développé. Ces derniers s’approvisionnent, soit à une pompe publique, soit à partir des puits d’eau creusés artisanalement ou bien ils recueillent de l'eau dans des rivières.

Mais dans la plupart des cas, cette eau n'est pas potable et présente donc un risque de santé pour les consommateurs. Le remplissage d’une cuve de 1000 litres (1m3) est fixé à partir de 12 000 francs.  C'est dire que l'eau est vendue 3 voire 4 fois plus cher que ne le fait la SEEG.

GMNN

Libreville/Gabon

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