La restitution des travaux de l'audit de l'École des mines et de la métallurgie de Moanda s'est déroulée mardi dernier à l'hôtel Radisson de Libreville. En présence de Tony Ondo Mba, ministre des Mines, et de l'administrateur directeur général de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), Léod-Paul Batolo.
Le groupe d'experts, à la tête duquel se trouve Jean Fabre, a ainsi pondu un document sur la transformation du programme d'enseignement des ingénieurs. Objectif : permettre à l'établissement de répondre aux exigences internationales.
Le diagnostic effectué révèle que l'école forme des ingénieurs généralistes, de niveau bac + 5. Mais l'établissement répond-il aux attentes de l'industrie extractive ?
Pour répondre à ces préoccupations, les experts recommandent aux administrateurs d'établir un référentiel de compétences tenant compte des standards internationaux, et de dresser un diagnostic des cours existants. Le pays devra se positionner sur un marché de dimension sous-régionale ou plus, pour être capable d'absorber les promotions formées. Ce qui implique donc de rendre l'enseignement strictement conforme aux besoins exprimés par ledit marché.
Les experts estiment qu'au bout de trois ans d'existence, l'école a raison de regarder dans le rétroviseur : "Après un certain temps, on a besoin de se questionner et s'assurer que l'on est toujours sur la trajectoire de l'excellence donnée au départ ", a expliqué Jean Fabre.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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