FACE à la tenue des élections générales (présidentielles, législatives et locales) du samedi 26 août prochain, le Conseil des notables et dignitaires de la Nation (CNDN) s’oppose. A la faveur d’une déclaration rendue publique, ce mardi 15 août, par son président, Paul Malekou, ledit conseil suggère la mise en place d’une transition pour éviter de faire subir le chaos au Gabon.
Selon lui, cette problématique, qui est au centre des préoccupations quotidiennes de la communauté nationale, amène les membres du CNDN à s’interroger sur l’opportunité d’explorer d’autres voies, dont une période transitoire, afin de tout remettre à plat pour une refondation réellement consensuelle de l’Etat.
«Les citoyens gabonais ne sont pas convaincus que l’élection, qui a l’apparence grossière d’un cache-sexe, dans les formes et les conditions qui la caractérisent depuis 1990, apporterait sans péril, la solution à toute la problématique nationale, à savoir : la paix sociale, le bien-être, le développement économique, social, culturel et environnemental », a souligné le président du CNDN au cours de cette déclaration faite en présence des dignitaires telles que Paul Mba Abessole, Pierre-Claver Akendengue, Louis Gaston Mayila, etc.
L’adoption par le Centre gabonais des élections (CGE), le 31 juillet dernier, des modalités du scrutin, en bulletin unique, sans concertation avec les partis politiques de l’opposition n’a pas du tout été appréciée de ces derniers. Ceux-ci dénoncent, d’ailleurs, avec véhémence ce changement unilatéral des règles du jeu.
Frédéric Serge LONG
Libreville/Gabon
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