En marge de ces assises qui ont pris fin, hier tard dans la nuit, le président du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) s'est livré, samedi dernier, à un jeu de question-réponse, dans le cadre d'un petit-déjeuner de presse. Morceaux choisis de cet échange.
L'Union. Monsieur le président, vos assises interviennent après une double bataille électorale. Quelle appréciation faites-vous de vos résultats, quand bien même d'aucuns estimeraient que ça a été un échec pour l'opposition en général ?Alexandre Barro Chambrier : Nos résultats sont mitigés, car nous sommes une formation nouvellement arrivée sur le marché politique et donc nous avons besoin de nous faire connaître en implantant notre parti. Il est évident que cela ne pouvait pas produire de miracles entre un parti cinquantenaire qui est l'émanation d'un passé lointain et des partis qui se sont constitués récemment, lesquels sont allés à la conquêtes des suffrages dans des conditions difficiles largement évoquées lors de mon discours d'ouverture de nos assises. La moisson est pour le moment maigre, mais je pense que c'est surtout du fait de la fraude qu'il y a eue.
Dans tous les cas, ce qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que nous sommes un parti qui a moins de deux ans d'existence légale. Et vous savez dans quel contexte nous nous sommes constitués avant la légalisation de notre parti en juillet 2016. Aujourd'hui nous estimons avoir eu une certaine expérience. Nous avons eu à faire des choix stratégiques, notamment celui de participer à l'élection présidentielle aux côtés du président Jean Ping et la participation, dans un cadre légalisé, aux élections jumelées des 6 et 27 octobre dernier. C'est pourquoi nous avons jugé nécessaire de faire une pause et en profiter pour faire le point avec nos militants et nos cadres venus des quatre coins du pays, afin de décider des nouvelles orientations qui puissent parfaitement conforter notre statut de parti politique de l'opposition à part entière, engagé pour la rupture avec le système actuel et pour l'alternance. Il est nécessaire de restructurer notre parti.
Vous avez appelé au rassemblement des acteurs de votre camp, comme bien d'autres d'autres avant vous. Pourtant, ce que l'on constate c'es...
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