D'un coût global estimé à 165 millions de dollars (100 milliards de francs), l'infrastructure d'une capacité de 34 MW devrait être mise en service en 2023.
L'entreprise Meridiam vient de signer un contrat de concession de la centrale hydroélectrique de Kinguele, rapporte l'agence Ecofin. L’infrastructure d’une capacité de 34 MW sera construite sur le fleuve Mbei, à 100 km de Libreville. Une fois livrée, cette centrale devrait produire 13 % de l’électricité consommée dans la capitale gabonaise. Du coup, ce sont plusieurs centrales thermiques qui sont appelées à être remplacées, avec l'avantage d’éviter l’émission de 150 000 tonnes de CO2 annuels.
Les termes du contrat de concession paraphé pour 33 ans prennent aussi en compte la mise en place de l’infrastructure et la sous-station afférente. Le démarrage des travaux est fixé au second trimestre de l'année 2020. La mise en service de la centrale hydroélectrique est, quant à elle, programmée pour 2023.
Les sources proches des deux parties indiquent que la nouvelle centrale de Kinguele sera détenue à 60 % par société française spécialisée dans le développement, le financement et la gestion de projets d'infrastructures publiques sur le long terme. Et à 40 % par le Fonds gabonais d’investissement gabonais (FGIS).
Le coût total de l'infrastructure a été estimé à 165 millions de dollars. Lesquels fonds devront être fournis à 75 % par la Société financière internationale, la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement et la Banque de développement de l’Afrique australe.
SCOM
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