Le ministre de la Santé, Max Limoukou, et le directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), Séverin Anguilé, étaient les hôtes hier, jeudi 25 juin, de la Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite (CNLCEI).
Le premier s'est expliqué sur la gestion administrative de la pandémie de Covid-19 qui touche désormais tout le pays. Et le second sur la gratuité des soins décidée par le président Ali Bongo Ondimba, via un fonds personnel de 2,1 milliards de francs.
Situation épidémiologique, gestion des malades dans les structures sanitaires, tests de diagnostic et rendu des résultats. Ce sont les principaux points évoqués par le membre du gouvernement auditionné par la Commission. Laquelle s'est particulièrement intéressée au retard accusé dans la délivrance des résultats des tests.
À ce sujet, Max Limoukou explique : "Les premiers aléas résident dans le fait que les prélèvements sont envoyés à Franceville et Lambaréné, deux villes distantes. Mais aussi que de nouveaux laboratoires étaient en train d'être finalisés à Libreville. Toute chose nécessitant le calibrage des nouveaux appareils. Aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre, au point que nous pouvons rendre disponibles les résultats entre 24 et 48 heures."
Deuxième de cordée, le DG de la Cnamgs a relevé que le fonds permettant de régler le ticket modérateur des Gabonais économiquement faibles (GEF), dans le cadre de leurs soins médicaux, est disponible et opérationnel, depuis le lundi 27 avril dernier. Séverin Anguilé a affirmé que 340 millions de francs ont déjà été dépensés sur cette enveloppe, englobant les consultations, les soins de santé, les hospitalisations et le paiement des médicaments.
Styve Claudel ONDO MINKO
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