La séance de travail avec les responsables des deux syndicats, et l'entrevue qui a suivi avec le recteur de l'UOB, Marc-Louis Ropivia, ont permis de faire le tour des fondamentaux de la grogne et d'en appeler à la sagesse de tous.
LE ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement et de la Recherche scientifique, Guy-Bertrand Mapangou, a échangé, hier, à l'Avenue de Cointet, dans ses bureaux, avec les responsables du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec-UOB) et ceux de la Force de réflexion et d'actions pour l'enseignement supérieur (Frapes), représentés respectivement par Mike Moukala Ndoumou et Tom Frédéric Mambenga Ylagou.
Survenant au lendemain de la grève déclenchée le 5 mars dernier par les deux syndicats, cette rencontre a eu pour effet bénéfique d'engager un échange positif avec la tutelle. Les deux parties ont reconnu que cette grogne aurait pu être évitée si la sagesse et l'humilité avaient prévalu. Davantage du côté des autorités rectorales, que les partenaires sociaux accusent d'avoir allumé la mèche avec la sortie médiatique du conseiller du recteur proférant des “injures à l'endroit des enseignants”.
En deuxième heure, Guy-Bertrand Mapangou a reçu les autorités rectorales. Marc-Louis Ropivia a informé des consignes édictées par sa tutelle. Avec pour mission de tout faire pour éteindre le feu qu'on l'accuse, à tort ou à raison, d'allumer à l'Université Omar-Bongo.
Christian KOUIGA
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