Sa nomination au gouvernement en a surpris plus d'un. Vice-président de l'UN, son propre parti a engagé une procédure disciplinaire à son encontre. Malgré tout, Estelle Ondo qui dit assumer son choix.
Du fait de votre appartenance à l'Union nationale (UN), soutien de Jean Ping lors de la présidentielle, votre choix a pu surprendre...Pendant son premier mandat, le président Ali Bongo Ondimba (...) avait toujours repoussé l’idée du dialogue, proposé par l’opposition. Quelques semaines avant la présidentielle, il en a perçu la nécessité (...), précisant que cette rencontre serait sans exclusive et sans tabou. La logique voudrait donc que l’opposition, (...) puisse saisir cette opportunité pour exiger les réformes nécessaires à l’alternance. Mon entrée dans ce gouvernement est ma façon de contribuer à mettre fin à la crise post-électorale (...) . C’est ma façon d’appeler les extrémistes de tous bords à l’apaisement.
Il reste que l'Union nationale dénonce une démarche purement personnelle...
J’ai pris connaissance par la presse, de la communication du secrétaire exécutif de mon parti, sur cette question. A ce jour, je reste en attente des suites régulières (...).
Revenons sur la présidentielle. On sait que l'UN a conclu une alliance avec Jean Ping. Ce dernier avait pour directeur de campagne, René Ndemezo'o Obiang, président de Dynamique nouvelle. Aujourd'hui certains le soupçonnent d'avoir été à la manœuvre dans votre nomination, en vue d'affaiblir l'UN.
Je n’ai pas de relations particulières avec le président de Démocratie nouvelle, encore moins avec son parti. Nous sommes deux personnalités de l’opposition qui avons simplement, à ce moment de l’histoire , une lecture commune et d’aller à un dialogue national. Là s’arrête le lien.
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