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Économie

Entretien avec le liquidateur de l’Octra : Louis Aleka-Rybert : "Tant qu’il y aura des actifs à réaliser, on ne peut clôturer la procédure de liquidation"

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Lancée en 2000, la procédure de liquidation de l’Octra n’est toujours pas clôturée et suscite de nombreuses interprétations sur les origines de ces multiples blocages. Dans cet entretien exclusif, le liquidateur désigné par l’Etat, Louis Aleka-Rybert, nous en donne les raisons tout en battant en brèche certaines accusations infondées portées sur sa personne.

l’union : Vous avez été nommé le 21 août 2000 par l’Etat comme liquidateur de l’ancien Octra. Mais, selon plusieurs sources concordantes, le processus de liquidation de l’Octra n’est toujours pas réglé et serait même empêtré dans de nombreuses difficultés. Qu’est-ce qui explique cette situation qui perdure depuis 19 ans ? Où en êtes-vous concrètement avec ce dossier ?

Louis Aleka-Rybert : Du fait de la nature, de la taille et de la complexité de la structure à liquider, toutes les liquidations ne se ressemblent pas. Une liquidation consiste à réaliser les actifs pour apurer les dettes laissées par l’entreprise en difficulté. Sur la durée, tant qu’il y aura des actifs à réaliser, on ne peut clôturer la procédure de liquidation.

Alors, qu’en est-il précisément du dossier de l’Octra ?

La liquidation de l’Octra, bien qu’étant la liquidation d’une entreprise publique, n’a jamais reçu de subvention budgétaire. Jusqu’à ce jour, la liquidation de l’Octra n’a rien coûté à l’Etat. Le fonctionnement de la liquidation est rythmé par les encaissements qu’elle peut effectuer. Les procédures pendantes devant les juridictions sont nombreuses.



Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU



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