A travers cette interview, l'acteur politique aborde plusieurs questions brûlantes de l'heure. Notamment l'annulation, par la Cour constitutionnelle, de l'élection législative au premier arrondissement de la commune de Mouila, dans la province de la Ngounié, sa participation et ses chances au scrutin à venir, sa dernière sortie sur les réseaux, son appel à « un supplément d'âme », son bilan au gouvernement et enfin son avenir politique. Autant de sujets sur lesquels le président fondateur de Union et Solidarité (US), Jean-de-Dieu Moukagni Iwangou apporte des réponses.
L'union. La Cour constitutionnelle a vidé le contentieux sur les élections législatives le week-end dernier. Sur la huitaine de circonscriptions électorales frappées d'annulation, le 1er arrondissement de la commune de Mouila, où vous étiez candidat, en fait partie. Qu'en pensez-vous ?Jean-de-Dieu Moukagni Iwangou : Le fait pour le Centre Gabonais des Élections (CGE) d’avoir, de sa propre initiative, décidé de sanctionner le Président de sa commission locale, en le relevant de ses missions entre les deux tours, montrait clairement que les jeux ont été délibérément faussés dès le départ. La faute à des personnes à qui a été confié le mandat d’organiser le processus électoral en toute transparence dans notre circonscription électorale et ailleurs. Par décence, je me suis gardé de faire dans l’agitation, et j’ai même pris sur moi d’assumer les résultats invraisemblables qui m’ont été attribués. Maintenant, j’attends la publication de la décision de la Cour constitutionnelle, pour connaître les contours de la corruption, parce que les choses n’en resteront pas là. J’entends tirer toutes les conséquences de fait et de droit attachées à cette situation. La responsabilité sociétale à laquelle pourvoit une élection est trop grande, pour que certains compatriotes pensent s’amuser avec le destin et l’avenir de toute une ville, celle de Mouila.
Des observateurs avertis vous voyaient perdant lors du premier tour des législatives au 1er arrondissement de la commune de Mouila, du fait d'une âpre adversité. Ce qui s'est confirmé par la suite. Au regard des résultats du scrutin annulé, seriez-vous partant pour les partielles de l’an prochain...
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