L'organisation onusienne vient de publier un rapport dans lequel il est demandé aux gouvernants des efforts dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, afin qu'ils soient davantage « sensibles à la nutrition ».
Ce document offre un ensemble de points d’entrée concrets pour maximiser l’impact de chaque intervention de politique sectorielle, de manière à mettre la nutrition équilibrée au centre des actions des populations. De plus, comme il n’existe aucun outil opérationnel pour aider les professionnels et les décideurs à intégrer efficacement la nutrition à leurs activités, cette publication fournit des indications à ce sujet, avec 10 principes pour augmenter l’impact positif sur la nutrition.
Parmi ces principes, on note qu'il faut inclure les objectifs et des indicateurs de nutrition dans la conception des politiques sectorielles, évaluer et prendre en compte le contexte local de production agricole. Par exemple, quels aliments trouve-t-on dans telle région et comment les intégrer dans la politique sectorielle d'une nutrition équilibrée ?
Il est aussi question de collaborer avec d'autres secteurs, d'autonomiser les femmes, de promouvoir la production des cultures riches en nutriments.
Les interventions suggérées sont organisées par rapport à quatre fonctions-clés du système alimentaire, à savoir la production, la manutention, le stockage et la transformation des aliments.
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