La journée de samedi a été riche pour le monde coopératif à Libreville. La Financière Africaine de Micro-projets (Finam), par l'entremise du directeur réseau d'agences, Justin Koffi Kodjo, a en effet édifié les coopérateurs sur les mécanismes de financement des activités des coopératives.
De cela, il a précisé que " le crédit joue un rôle dans le développement des activités agricoles, mais celles-ci sont diversifiées et les systèmes de crédits sont fortement liés à l'histoire, à l'importance de l'État et des organisations collectives. Les systèmes actuels de crédits à l'agriculture présentent tous des limites. Mais pour assurer les prêts, les ressources financières doivent être suffisantes. Plusieurs possibilités existent : souscription des coopérateurs au capital des banques coopératives, collecte de l'épargne rurale, interventions publiques par les dotations en capital, la création de fonds de garantie, ou même la création de banques de crédit ".
Cependant, en dehors de ces prérogatives de financements, les prêts doivent être ciblés par les emprunteurs, ainsi qu'une maîtrise des risques de non-remboursements. Les prêts doivent correspondre aux besoins et aux possibilités de remboursement des agriculteurs. Ils doivent aussi permettre une augmentation du chiffre d'affaires de l’emprunteur pour que celui-ci puisse faire face aux échéances de remboursement.
JM
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