Le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, a récemment présidé, à l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI), l’atelier sur les moyens alternatifs de financement des projets nationaux du marché obligataire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).
Initiée par le Bureau de Coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE) et la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf), cette rencontre avait pour but d’indiquer aux acteurs du marché leurs possibilités de lever des fonds pour financer leurs activités. « Aujourd’hui, les économies de la Cémac sont en retrait par rapport à celles de l’UEMOA et de la CEDEAO. Donc, il faut promouvoir les marchés de capitaux », a expliqué Nagoum Yamassoum, président de la Cosumaf.
En effet, la caractéristique de la zone Cémac est la faiblesse de son marché financier. Cet atelier a donc permis à l’expert financier basé à Londres, Guillaume Samnick, de présenter différentes pistes et solutions pour les acteurs du marché désireux de venir lever des fonds, pour un financement long et soutenable des économies. « La solution, c’est d’inciter la rencontre entre les demandeurs et les investisseurs des capitaux qui sont dormants dans la sous-région. Le but du jeu, c’est d’inciter les acteurs privés, mais aussi publics, à se présenter sur le marché, à émettre des titres en leur expliquant toutes les précisions qu’il faut prendre à l’avance pour s’assurer de réussir une émission obligataire », a affirmé M. Samnick.
W.N.
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