UNE équipe de la direction générale de la concurrence et consommation (DGCC) pour le Haut-Ogooué, sillonne depuis lundi 26 décembre dernier, les différents magasins de Franceville, capitale provinciale de la province du Haut-Ogooué. Ladite mission est conduite par la chargée chargé d’études, Nicole Mikognaut Mezui, est diligentée par le Directeur général de ladite administration, Luther Abouna.
L’objectif de cette descente de terrain est de vérifier la spéculation sur la hausse des prix des produits de première nécessité, qui fait suite à l’interruption du trafic sur la voie ferrée, dû au déraillement du train minéralier. Mais également de s’assurer de la disponibilité desdits produits sur le marché. D'après le constat fait, il ressort que les prix sont restés stables depuis le 06 novembre 2022. «Nous invitons les opérateurs économiques à pérenniser cette stabilité des prix pour que les populations ne se plaignent pas », a indiqué Nicole Mezui, non sans inviter les consommateurs à plus de vigilance et de collaboration en dénonçant tous les abus observés sur le marché, à travers le numéro gratuit 8085 mis à leur disposition.
Un constat qui est tout le contraire de la réalité déplorée par les consommateurs de Franceville et ses environs. Les prix flambent chaque jour dans la ville de Savorgnan De Brazza. "Nous sommes surpris d'apprendre que la DGCC n'a constaté aucune hausse de prix. Tous les produits de première nécessité ont explosé" s'est exprimé un consommateur. En effet, les populations subissent, depuis ces derniers jours, les pénuries de gaz, de carburant, d’huile, de pain, etc. Elle subissent la flambée des prix de tous les produits. "Les prix des volailles sont passées désormais à 16 000 frs pour les cuisses de poulet, ou même 17 000 frs pour les ailes de poulet. Même constat pour les produits laitiers, les boîtes conserves et tout le reste. Le Francevillois ne sait plus à quel saint se vouer" a poursuivi le consommateur, attendant d'être servi dans une station d'essence. Mais pour la DGCC la situation est moins alarmante.
N.O.
Franceville/Gabon
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