L'Union
L'Union. Vous êtes aujourd'hui footballeur professionnel au sein de la formation d'Amiens, reléguée en L2. Quel a été votre parcours et quel rôle ont joué vos parents dans votre jeune carrière ?Ulrick-Brad Eneme Ella : Le rôle des parents dans le parcours d'un jeune dans le sport de haut niveau est fondamental. Et, en ce qui me concerne, mon père a joué son rôle à la perfection, car entre le foot et les études, ce ne fut pas chose aisée. En vérité, ils ont tout fait pour me rendre la tâche plus facile. S'agissant de mon parcours, à l'âge de 10 ans, en classe de 6e, j'ai été surclassé au football dans la catégorie des moins de 12 ans.
A 13 ans, alors que je préparais mon brevet, j'ai intégré les U14 du FC Sens. Avec ce club, j'ai terminé meilleur buteur du championnat avec 72 buts. Un record jamais égalé. Après cette étape, j'intègre le centre de formation de l'AJ Auxerre un an plus tard.
Vous avez connu quatre clubs différents. Que devrions-nous retenir ? De l'instabilité ou une manière pour vous d'engranger le maximum d'expérience ?
C'est incontestablement une expérience enrichissante. Je parle français, anglais, allemand et espagnol. Chaque académie m'a donné un peu de sa science. J'en suis ravi.
Parlons à présent du Gabon. Il y a quelques mois, vous avez eu des entretiens avec le sélectionneur des Panthères du Gabon, Patrice Neveu, en France. Que vous a-t-il dit ?
Patrice Neveu est un excellent éducateur et un très bon pédagogue. Il ne nous a rien imposé. Mais il a mis en avant les possibilités et opportunités qu'on peut avoir avec la sélection A d'une nation. En effet, évoluer aux côtés de joueurs tels Aubameyang, Bouanga, Lemina ou Ibrahim Ndong, peut booster une carrière. Jim Allévinah, qui évoluait en 4e division, s'est vite retrouvé en L2 après avoir accepté de porter la tunique des Panthères.
Propos recueillis par Willy NDONG
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