Le Gabon et l'Union européenne (UE) ont repris les discussions, en dépit des affres du Covid-19. Les deux parties peaufinent en ce moment un protocole d'accord de pêche. Objectif : diversifier l'économie gabonaise.
La crise sanitaire marquée par la propagation du nouveau coronavirus et qui impacte le cours normal de la vie n'a, fort heureusement, pas mis sous cloche la diplomatie gabonaise. En témoigne la reprise, en début de semaine, des négociations entre le Gabon et l'Union européenne (UE) par visioconférence.
"Ce 26 mai 2020, j'ai eu l'honneur d'ouvrir le round de reprise des négociations entre l'Union européenne et le Gabon sur l'accord de pêche", a déclaré le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilié-By-Nzé.
Ainsi, son collègue, Biendi Maganga Moussavou, ministre de l'Agriculture, de l'Élevage, de la Pêche et de l'Alimentation, a devisé avec Rosario Bento Païs, ambassadrice, chef de délégation de l'UE au Gabon. Tous deux ont échangé sur le chronogramme des discussions à venir. Les techniciens et autres experts devraient, dans un avenir proche, leur emboîter le pas.
Concrètement, les deux parties planchent sur un protocole inhérent à la mise en œuvre d'un accord de pêche. Un secteur qu'il faut désormais placer dans le cadre de la diversification de l'économie gabonaise. Pour rappel, la pêche constitue un pan important du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), impulsé par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba.
Yannick Franz IGOHO
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