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Économie

Gratuité des loyers : Ne pas ménager les uns et léser les autres !

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Les mesures d'accompagnement tant attendues, dans la perspective d'atténuer l'impact du Covid-19 sur les populations et les opérateurs économiques, ont été annoncées vendredi 3 avril dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, à la faveur d'une adresse à la nation.

Parmi celles-ci, figure la suspension des règlements de loyers pour les personnes sans revenus, le temps du confinement partiel et général, en sus de la mise en place d'un fonds de 2,5 milliards de francs pour les petits propriétaires concernés.

Ces décisions du chef de l'Etat semblent, comme on peut s'en douter, avoir été très bien accueillies par l'ensemble des locataires ciblés. Mais on ne saurait en dire autant pour les petits promoteurs immobiliers, qui comptent sur ces revenus, notamment pour faire face à d'autres charges. Le 5 de chaque mois, c'est-à-dire hier dimanche, est la période choisie d'ordinaire pour percevoir ces loyers. Sauf que plusieurs propriétaires ne s'attendaient pas à faire ce premier sacrifice, deux jours seulement avant d'entrer en possession de leur dû. 

En ces temps de confinement, certes il va falloir mettre en veilleuse les petits privilèges et autres avantages, pour faire place à l'élan de solidarité auquel nous appelle le numéro un gabonais. Mais gare aux dérapages dans la gestion de ce dossier !

En effet, dans le cadre de ces mesures, Ali Bongo Ondimba a bien précisé que la liste des personnes sans revenus concernées par l'exonération du paiement du loyer sera arrêtée ultérieurement par le gouvernement. Pour que les 2,5 milliards de compensation soient reversés à qui de droit. Cela afin qu'il n'y ait pas, d'un côté, les locataires ménagés et, de l'autre, les propriétaires lésés.



Styve Claudel ONDO MINKO



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