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Société & Culture

Lancement des activités de la chaire Icesco : pour une société égalitaire et pacifique

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"FEMMES, filles et société". C'est la dénomination que porte la chaire Icesco (Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture) dont le lancement des activités a eu lieu hier à la bibliothèque de l'Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville. C'était en présence du ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Patrick Mouguiama-Daouda, des représentants du ministère de la Justice, du corps rectoral, du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), des organisations internationales et de plusieurs autres personnalités.

 

De portée internationale, de constitution interdisciplinaire, intersectorielle et transversale, cette chaire a pour objectif principal de contribuer à la construction de sociétés égalitaires et pacifiques en promouvant l’enseignement, la formation et la recherche sur le genre en général, et sur la condition et le droit des femmes et filles en particulier. Avec en son sein des enseignants-chercheurs de l'UOB, du Cenarest, de l'École normale supérieure (ENS) de Libreville et de l'Institut national des sciences de gestion (INSG), elle compte 33 membres (17 femmes et 16 hommes) sur 10 disciplines : histoire, sociologie, littérature, anthropologie, géographie, psychologie, philosophie, paléontologie, informatique et marketing. Les agents publics et décideurs politiques y sont également représentés, à l'instar du ministère de la Justice, de l'Observatoire des droits de la femme et de la parité (Odefpa), des leaders d'associations de femmes et de filles.

 

Plus tard, des partenariats sont prévus avec des fondations telles que la FSBO (Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille) et un certain nombre d'organisations internationales comme l'Onu-Femmes. "Nous percevons nos nominations à la fois comme un honneur insigne et une responsabilité historique, en ce mois dédié à la célébration de la femme gabonaise (...) La chaire fonctionnera au quotidien comme le socle de collaboration entre universitaires et chercheurs, agents publics et leaders de défense des droits des femmes et des filles, dans la construction des sociétés égalitaires", a reconnu Léa Zame Avezo'o, la coordonnatrice générale de la chaire.

 

Outre ceux du Gabon, on retrouve les universitaires et chercheurs de cinq autres pays : la République démocratique du Congo, le Togo, le Sénégal, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. "Pour autant, il ne s’agit pas de s’enfermer dans une citadelle, mais de centrer dans la société en jetant le pont de la médiation scientifique avec toutes ses composantes", a précisé le ministre Mouguiama-Daouda. Indépendamment de la formation et de la recherche, la chaire Isesco s’investira également dans le conseil en accompagnant les gouvernements dans l’élaboration des politiques publiques sur le genre et les droits des femmes et des filles ; le renforcement des capacités des agents publics et structures sur cette question en contribuant à l'atteinte des objectifs 5 et 16 de l’agenda 2030 des Nations unies, des aspirations 4 et 6 de la vision 2066 de l’Union africaine, et de tous les instruments normatifs régionaux en lien avec le droit des femmes et du programme d’actions 2016-2025 de l’OCI (Organisation de la coopération islamique).

 

Frédéric Serge LONG

Libreville/Gabon

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