PLUS d'un mois que le Gabon, à l'instar des autres pays de la planète, fait face à une crise sanitaire sans précédent marquée par la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19)
PLUS d'un mois que le Gabon, à l'instar des autres pays de la planète, fait face à une crise sanitaire sans précédent marquée par la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19). Une situation qui n'est pas sans conséquences et affecte plusieurs secteurs. L'Éducation n'est pas en marge de ce bouleversement. Deux mois déjà également que les cours sont suspendus et que nos enfants sont à la maison. C'est dans ce contexte que le ministre de l'Éducation nationale, Patrick Mouguiama Daouda, et son équipe envisagent des méthodes d'enseignement alternatives et novatrices dont le télé-enseignement.
Ce, pour que les élèves bénéficient des cours par le biais des outils de télécommunication. Méthode d'ailleurs expérimentée en France, au Sénégal et au Maroc, etc... Si les différents acteurs saluent ces différentes initiatives, ils font aussi remarquer qu’elles sont entravées par des écueils qui ne permettent pas à tous les élèves de suivre les cours à la télévision. De plus, il n'a aucun feed-back entre l'enseignant et l'apprenant qui aurait évidemment des questions à poser.
Côté enseignement supérieur, c'est le calme plat. Aucune stratégie proposée à ce jour pour sauver l'année universitaire. Contrairement à son collègue de l'Éducation nationale, Moukagni Iwangou n'a encore rien proposé pour faire face au creux provoqué par la crise liée au Covid-19 dans son département. Entre questionnements et incertitudes, les parents ne savent plus à qui confier le sort réservé à leurs enfants.
Doit-on s'attendre à une éventuelle année blanche ? Comment seront évalués les élèves ayant régulièrement pris leurs notes à la maison ? Quid des examens de fin d'année ? À quoi doivent s'attendre nos étudiants en fin de cycle ? La méthode proposée par Mouguiama Daouda peut-elle sauver l'année ? Autant de questions qui se posent au moment où la vie commence prudemment à reprendre son cours sous d'autres cieux.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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