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Politique

Législatives partielles/Mimongo : vers un recours en annulation du PSD ?

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Le président du Parti social démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou, n'a pas écarté cette éventualité mercredi face à la presse. L'inaccessibilité, pour mauvais état du réseau routier de certaines localités dans le département de l'Ogoulou (Mimongo), notamment dans le Haut-Bikobi, n'ayant pas permis au bureau local du Centre gabonais des élections (CGE) de s'y rendre pour s'imprégner du déroulement du scrutin, l'usage d'un véhicule administratif par un cadre du Parti démocratique gabonais (PDG) pendant la campagne aux côtés du candidat du parti au pouvoir, et le transport des urnes par un véhicule conduit par le suppléant du candidat du PDG en direction du Haut-Bikobi.

Autant d'éléments qui, selon le président du Parti social démocrate (PSD) Pierre-Claver Maganga Moussavou, justifient un éventuel recours en annulation des élections législatives partielles dans le département de l'Ogoulou, dans la province de la Ngounié.

Même s'il ne se fait pas d'illusion sur l'issue de ce recours. "Il s'agit là des éléments dont nous disposons, toutes les preuves qui ont d'ailleurs été consignées dans un rapport par nos représentants au bureau du CGE. Nous envisageons avec les autres candidats déclarés non élus d’introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour annuler le vote dans le département de l'Ogoulou", a déclaré le leader du PSD lors son traditionnel rendez-vous avec la presse (forum de la presse) qui a eu lieu mercredi à son siège de l'ancienne Sobraga.

Dans son propos, l'ancien vice-président de la République a nourri un petit espoir quant aux échéances à venir, notamment l'élection présidentielle. Au regard de l'accueil chaleureux "qui m'a été réservé partout où je suis passé pour soutenir les candidats du PSD, notamment dans le département de la Zadié", a-t-il affirmé. Non sans pointer un doigt accusateur sur le pouvoir en place qui, selon lui, "a abandonné les populations de ces localités dans des conditions extrêmement difficiles, dans la précarité". À en juger avant tout par le mauvais état de la route.

Charly NYAMANGOY BOTOUNOU

Libreville/Gabon

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