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Société & Culture

Lieux de culte : mettre fin à l'exaspération des hommes de Dieu ?

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Ministres du culte et communautés religieuses prêteront une oreille attentive, cet après-midi, à l'intervention de la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda. Ils espèrent qu'après plus de sept mois de gel de leurs activités, pour raison de lutte contre la pandémie de Covid-19, ils seront enfin autorisés à rouvrir leurs lieux de culte. Ce qui mettra fin à une sorte d'exaspération qui a fini par gagner leurs rangs.

En effet, si les musulmans restent jusque-là aphones, sauf au début de cette fermeture, les chrétiens, eux, ont multiplié ces derniers temps des sorties pour appeler le gouvernement à autoriser la reprise des activités ecclésiastiques dans les églises et temples. Tant ils constatent que malgré la mesure interdisant les regroupements de plus de dix personnes, la quasi-totalité des secteurs d'activités sont fonctionnels, foulant parfois au pied les directives gouvernementales.

Pour le clergé catholique, tout comme pour les communautés pentecôtistes, charismatiques et de réveil, il n'y a donc plus rien qui justifie le maintien de la fermeture des maisons de prières. D'autant que, arguent-ils par ailleurs, les chiffres liés au Covid-19 font ressortir une tendance fortement baissière.

Face aux craintes d'une résurgence des cas, les ministres du culte estiment que des dispositions ont été prises dans chaque église pour faire respecter les gestes barrières. Aussi le maintien de la fermeture des lieux de culte est-il perçu ici et là comme une violation du principe constitutionnel d'égalité des citoyens devant la loi. Une injustice que ne supporte plus l'Église, qui annonce alors reprendre du service le 25 octobre prochain... dans le respect des mesures barrières.



Olivier NDEMBI



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