Dernier invité du Club Lyre à l’UOB, Hubert Freddy Ndong Mbeng a présenté pour la toute première fois son livre au Gabon. Soit 26 ans après la publication de cet ouvrage aujourd’hui devenu un classique de la littérature gabonaise.
POUR la dernière session de sa saison culturelle 2017-2018, c’est un ‘’oiseau rare’’ qu’a pêché le club Lyre : Hubert Freddy Ndong Mbeng. Vingt-six ans après la publication de son livre ‘’ Les matitis, mes pauvres univers en contre-plaqué, en planche et en tôle…’’, alors qu’il n’était âgé que d’à peine 19 ans, Hubert Freddy Ndong – de retour au bercail après une vingtaine d’années passées entre la France et la Belgique – a présenté son livre à l’Université Omar-Bongo (UOB), à un auditoire majoritairement composé d’étudiants, dont ‘’ Les matitis…’’ fut la première lecture pour beaucoup. C'est la toute première fois que l'auteur, aujourd’hui quadragénaire, présente son livre au Gabon.
Que l’on se souvienne : c’était en 1992, la sortie d’un livre aux éditions Sépia (Paris), à mi-chemin entre le documentaire et le reportage mêlant la fiction avait considérablement secoué la quiétude du landerneau littéraire gabonais. ‘‘ Absence de littérarité’’, ‘’ œuvre hybride’’, ‘’ livre inclassable’’, s’étaient outrés les puristes et les tenants de la ‘’ bien-pensance littéraire’’. Ce qui n’a en rien impacté l’intérêt du grand public pour ce livre qui dépeint, bien avant les rappeurs et les slameurs d'aujourd’hui, avec un réalisme saisissant, l’univers des jeunes des quartiers sous-intégrés de Libreville : les matitis ou les mapanes pour les initiés.
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