Le 5 octobre 2019, le Syndicat de l’Éducation nationale (Sena) a procédé à sa rentrée à son siège de la Peyrie dans le 3e arrondissement de Libreville. Une journée qui coïncidait avec la célébration de la Journée mondiale des enseignants, placée sous le thème "Les jeunes enseignants : l’avenir de la profession".
Occasion pour le Sena de jeter un regard froid sur le secteur éducation au Gabon. Un regard pour le moins sombre, au regard du "cortège de problèmes" soulevés par les syndicalistes. Actualité oblige, les dernières nominations intervenues juste la veille de la rentrée des classes ont focalisé l'attention des membres du Sena. Lesquelles nominations renfermeraient, selon eux, des "incohérences et des irrégularités, en plus de ne reposer sur aucun fondement juridique". Aussi le Sena a-t-il demandé la "suspension desdites mesures" et "la prise d’un acte juridique pour les encadrer avant toute passation de charge".
Le secrétaire général de cette organisation, Fridolin Mve Messa, a insisté sur cette situation en indiquant que "le Sena constate, pour le déplorer, que les nominations de ces responsables intervenues le 30 septembre 2019 et publiées dans le journal l'Union du même jour, non seulement renferment des incohérences et irrégularités, mais encore ne reposent sur aucun fondement juridique et, par voie de conséquence, souffrent d’illégalité".
CM
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