quelques jours de la tenue, le 10 octobre 2019 à Lyon en France, de la conférence internationale, convoquée par le président français Emmanuel Macron, pour recueillir les engagements des États, dont celui des États-Unis, afin de répondre de façon collective aux problèmes mondiaux de santé, la contribution du Gabon à ce projet se fait toujours attendre.
C'est pourquoi, à la suite des nombreux plaidoyers déjà menés à l'endroit des plus hautes autorités gabonaises, les organisations de la société civile gabonaise, membres du réseau international Global fund advocates network (Gfan Africa) ont tenu mardi dernier une conférence de presse à leur siège, sis à Louis.
Un échange destiné à interpeller le chef de l'État, Ali Bongo Obimba, sur la nécessité pour le Gabon d'honorer ses engagements dans la lutte contre le paludisme, le sida et la tuberculose. Une invite également adressée au secteur privé.
À noter que ces pathologies font des ravages sur la planète. Rien qu'au Gabon, s'agissant du paludisme, "en 2018, sur 100 enfants de 0 à 5 ans, 45 étaient hospitalisés. Chez les femmes enceintes sur le même échantillon, 30 d'entre elles étaient admises à l'hôpital. De façon générale, sur 100 personnes internées, 39 y étaient pour le paludisme", indiquent les membres de Gfan Gabon. D’où la nécessité de multiplier les efforts dans la lutte antipaludique.
Sveltana NTSAME NDONG
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