Les entreprises minières doivent rapatrier au moins 70 % des recettes d’exportations.
Les entreprises minières et pétrolières ont presque toutes des conventions avec les États qui les exemptent de l’obligation de rapatriement de leurs recettes en devises. Les États doivent impérativement revoir leurs codes miniers et des hydrocarbures car ceux-ci n’obligent pas les compagnies à rapatrier les avoirs en devises, précise un communiqué de la BEAC qui suit l’organisme régional chargé des Plans de relance économique de la Cémac (PRE-Cémac) et du FMI.
"Il y a une nouvelle réglementation qui a été mise en place depuis le début de l’année 2019, qui n’interdit pas mais contrôle le mouvement des devises. La vision qui est derrière est qu’il faudrait que les pays de la sous-région profitent au maximum des recettes de ses exportations. Il faudrait que les recettes d’exportations reviennent dans les pays, dans la zone, pour financer l’économie locale. C’est pour augmenter les réserves du Gabon et de la sous-région. Il faut éviter que cet argent reste trop à l’extérieur", a expliqué Guy Roger Owono Mba, ministre gabonais de l’Économie.
Les autorités monétaires ont néanmoins introduit des assouplissements : 70 % des recettes d’exportations doivent être rapatriées ; les entreprises pouvant conserver 30 % hors zone.
I. M’B.
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