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Société & Culture

Mouvement d'humeur du Snec : Une phase de non-retour

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Le Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) est entré de nouveau en grève illimitée.

Cet énième mouvement d'humeur est la conséquence des conclusions de l'assemblée générale, à laquelle la vice-présidente du Snec, Nathalie Sima Eyi, a convié ses collègues, mercredi dernier. Déclenchée en juin de l'année en cours et interrompue pour cause de vacances, cette grève semble évoluer vers un refus d'un retour aux négociations avec la tutelle.

Nous nous en remettons désormais au Premier ministre, chef du gouvernement, car notre tutelle s'illustre plus dans la spéculation que dans l'action. Parce qu'au niveau du ministère de l'Éducation nationale, il y avait presque les mêmes revendications, les situations des enseignants en présalaires, mais leur tutelle a tout fait pour obtenir plus de 800 postes budgétaires, pendant que la nôtre brille par la spéculation”, a martelé le Pr Mike Moukala Ndoumou, président du Snec-UOB.

Au nombre des revendications, l'on note, selon les membres du Snec, la question des intégrations de certains enseignants qui, depuis plus de 8 ans, ne sont pas intégrés à la Fonction publique ; le reclassement de plusieurs d'entre eux après le passage de leurs grades Cames ; le cas de certains de leurs collègues admis à la retraite et ne bénéficiant pas des réformes liées au Nouveau système de rémunération.

Lorsqu'on a fait le point, visiblement rien n'a été presque fait. Parce que sur un dossier de plus de 400 enseignants, à peine 78 ont connu un début de solution. Donc à l'unanimité, la majorité des enseignants présents à l'AG ont voté pour la poursuite de la grève”, a annoncé le Pr Moukala Ndoumou.



CNB



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