La consultante socio-économiste des Pêches, notre compatriote Marie-Aurélie Tchilla Dacker, a, dans le cadre de la Commission économique du bétail de la viande et des ressources halieutiques (CEBEVIRHA), conduit lune étude intermédiaire pour comprendre l'importance de la pêche continentale et de l'aquaculture au Gabon.
En termes de production nationale, elle note que seule la province du Haut-Ogooué dispose d'une grande production aquacole, fruit de l'activité de la Société d'exploitation du parc de Lékédi (Sodepal), une filiale de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog).
Dans les autres provinces, il s'agit d'une petite unité d'élevage. Elle estime à 45 tonnes de poisson la production aquacole nationale en 2018.
S'agissant de la pêche continentale, les principales provinces productrices sont le Moyen-Ogooué et l'Ogooué-Ivindo. De manière générale, Mme Tchilla Dacker mentionne les zones de pêche sur l'ensemble du territoire national, les forces et faiblesses, ainsi que les opportunités qu'offrent les deux sous-secteurs (pêche continentale et aquaculture). Elle dresse aussi une cartographie des acteurs des deux sous-secteurs.
Son travail est un référencement des fermes aquacoles dans chaque province, ainsi que des sites de pêche par rivières et par provinces.
I.M'B.
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