Reportée, la réforme querellée ne fera pas l'objet d'une application immédiate. Un groupe de travail va être mis en place pour étudier les modalités de sa mise en œuvre progressive, a déclaré le ministre d'Etat en charge de l’Éducation nationale, Michel Menga M'Essone.
Interrompus à la suite des manifestations que la réforme des bourses a entraînées tant à Libreville que dans les principales villes du pays, les cours reprennent sur toute l'étendue du territoire national aujourd'hui. L'annonce en a été faite mardi dans la soirée, par le ministre d'Etat en charge de l’Éducation nationale, Michel Menga M'Essone.
Les nouvelles mesures d'attribution des bourses avaient débouché sur une vague de contestations et de protestations des étudiants qui les ont rejetées, les estimant excessives. En effet, le gouvernement dans la volonté d'accroître la performance dans l'enseignement avait décidé de mettre en œuvre une des résolutions issues des états généraux de l’Éducation nationale de 2010 qui fixait à 19 ans l'âge maximum pour prétendre obtenir la bourse ; en même temps que sera exigée au moins une moyenne de 12 au baccalauréat général.
Un autre décret du même registre fixait à 27 ans l'âge maximum pour passer le baccalauréat technique et professionnel. Ce qui n'a pas eu l'heur de rencontrer l'assentiment des lycéens et collégiens qui sont descendus dans les rues en guise de réprobation. Trois jours durant, Libreville et les principales villes de l'intérieur du pays ont enregistré des manifestations d'élèves qui, fort heureusement, n'ont pas dégénéré.
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