Le "Kevazingogate" est loin de connaître son épilogue. La sortie, le week-end écoulé, du Parti écologique gabonais (PEG), risque de faire des vagues. Et pour cause, cette formation politique estime que la levée de l'immunité parlementaire des élus concernés est impérative. Car, il s'agit de traquer dans leurs derniers retranchements les auteurs connus ou tapis dans l'ombre du scandale du kevazingo, cette affaire qui défraie la chronique.
"Suite au détournement de 353 conteneurs au Port d'Owendo, contenant du Kevazingo, essence fortement protégée, nous, membres du Parti écologique gabonais, sollicitons la levée de l'immunité des élus parlementaires soupçonnés et cités par M. François Wu, dans le scandale du Kevazingo, bois précieux et intégralement protégé, jusqu'à leur innocence ou pas, par la justice gabonaise", a déclaré sans ambage Marcel Mouguengui.
D'après lui, la levée de l'immunité parlementaire est plus qu'impérieuse, car les personnalités soupçonnées sont, pour la plupart, des élus du peuple siégeant au parlement ou au gouvernement.
Droit dans ses bottes, Marcel Mougengui est d'avis que Pierre-Claver Maganga Moussavou doit être, lui aussi, entendu.
Y.F.I
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique