Vente anarchique des parcelles, accaparement du foncier par des Sociétés civiles immobilières (SCI), lenteurs administratives dans le traitement des dossiers, collusions à l’ANUTTC… Le ministre d’Etat Régis Immongault a, au cours d’une réunion, promis de mettre de l’ordre, afin de permettre à tout Gabonais d’accéder librement à la propriété.
Le ministre d’Etat à l’Habitat, Régis Immongault, a eu dernièrement une importante séance de travail de recadrage avec toutes les parties concernées par la question du foncier à Libreville et ses environs.
Ainsi, le membre du gouvernement a réuni le gouverneur de la province de l’Estuaire, élus locaux, notaires, architectes, topographes, urbanistes, les techniciens de son département et les agences sous tutelle pour réfléchir, ensemble, sur la double problématique de la redéfinition du rôle de chacun de ces acteurs et de la mise en place d’outils à même de soutenir un aménagement urbain de qualité.
M. Immongault a déclaré à cette occasion : "Au regard de sa portée en termes d’effets sur la croissance et la lutte contre la précarité, le secteur de l’habitat gabonais a besoin d’être boosté à travers une attaque frontale des difficultés qui minent le foncier dans notre pays."
Au cours de cette rencontre, toutes les parties ont semblé s’accorder sur la nécessité de rechercher "une meilleure visibilité et une sécurisation" du processus réglementaire pour accéder à la propriété foncière.
G.R.M
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