À l'occasion de ses 30 années de carrière picturale, l'artiste-peintre organise une série d'événements dont une exposition de tableaux, les siens, à l'agence Prestige de la Banque internationale pour le commerce et l'industrie du Gabon, sur le thème "Lumière et couleurs". Entretien avec l'un des artistes les plus représentatifs de la peinture gabonaise.
l'Union. Pourquoi le choix d'une agence bancaire pour votre énième exposition ?Georges M'Bourou : Le choix de la Bicig réside dans le fait que j'ai publié deux ouvrages sur la lumière, un sur la physique et l'autre sur le spirituel. Celui sur la lumière physique a été financé par cette banque.
Dans vos tableaux, l'abondance de contrastes clair-obscur saute à l'œil nu, quelles en sont les raisons ?
La peinture, c'est d'abord une affaire de couleurs, de lumières et de lignes. Le thème vient en second plan et depuis plusieurs années, je fais des recherches sur la lumière. Je ne peux pas aborder le métier de peintre simplement. C'est également une quête de la lumière et de moi-même. Aujourd'hui, j'ai découvert pas mal de choses liées à la lumière et au temps. C'est pourquoi, j'ai écrit ces deux ouvrages pour partager ces recherches avec le grand nombre..
Après 30 ans, pensez-vous à passer le relais ?
Le relais ne se passe pas. J'ai compris une chose durant mon parcours artistique de trente ans et après avoir formé beaucoup de jeunes : ce n’est pas la peine d'enseigner à quelqu'un quelque chose quand ce n’est pas son heure. On ne peut pas enseigner la volonté et la foi à quelqu'un.
Propos recueillis par Y.F.I
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